Lors de notre mission entrepreneuriale en France, nous sommes allés à la rencontre de Positive Planet, un organisme d’accompagnement en démarrage d’entreprise pour les banlieues Parisiennes. J’ai été profondément touché par cette rencontre, car j’y ai ressenti à quel point l’entrepreneuriat est un dénominateur commun qui relie les nations et les cultures. Je vous partage ici un résumé de mes impressions.

Accueillis comme des rois

Le 16 janvier dernier, à 10h, je faisais mon entrée dans les locaux de Positive Planet avec notre cohorte d’étudiants. À notre arrivée, une vingtaine de personnes étaient déjà présentes sur les lieux. Parmi eux se trouvaient des entrepreneurs accompagnés par Positive Planet, des mentors et des intervenants en démarrage d’entreprise.

On nous a offert une part de galette des rois et des bulles, puis, la discussion a commencée. J’ai été frappé par l’enthousiasme et la générosité des entrepreneurs, mentors et intervenants. Nous nous sentions réellement bienvenus. On nous partageait des tranches de vie entrepreneuriale et on nous expliquait comment se font les choses en France dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Une communauté forte

Le fait d’avoir pu réunir tous ces gens pour accueillir notre délégation témoigne du fait que Positive Planet a su créer une communauté d’entrepreneurs engagés dans leur milieu. Voilà la preuve qu’un grand travail de terrain qui a été fait en amont par les gens de Positive Planet.

Au Québec, je fais sensiblement le même travail que les intervenants de Positive Planet, c’est-à-dire que j’accompagne des entrepreneurs en démarrage. Petit à petit, ce soutien contribue à créer une communauté semblable à celle que j’ai pu rencontrer chez Positive Planet. J’étais donc heureux de constater que l’impact communautaire de notre travail était sensiblement le même.

Un accompagnement complet

Pour un coach en démarrage d’entreprise comme moi, le fait de pouvoir échanger sur les différentes pratiques d’accompagnement des entrepreneurs a été très riche. Ça me permet de comparer les approches, d’apprendre de nouvelles façons de faire et de partager mon vécu et mon expérience.

En discutant avec les intervenants de Positive Planet, j’ai pu constater plusieurs similitudes entre nos organismes en matière d’accompagnement des entrepreneurs en démarrage. À toute fin pratique, un coaching précède le démarrage, dans le but de bien préparer l’entrepreneur à ce qui suit. S’ensuit un programme de mentorat qui permet à l’entrepreneur de se remettre en questions sur des sujets-clés liés à son entreprise et de se confier à quelqu’un qui est déjà passé par là.

Ainsi, on peut dire qu’en banlieue parisienne, tout comme à Montréal ou encore, à Vancouver, le continuum d’accompagnement d’un entrepreneur en démarrage est sensiblement le même. On y retrouve les mêmes défis, les mêmes pépins et les mêmes remèdes. C’est donc dire que la recette fonctionne, qu’importe de quel côté de l’Atlantique on se trouve.

Un vécu entrepreneurial à partager

Ensuite, les entrepreneurs et les mentors de Positive Planet ont partagé leur vécu entrepreneurial entre eux et au reste du groupe. J’ai pu constater qu’en France, tout comme au Canada, ce partage est une source d’apprentissage pour les entrepreneurs en démarrage. L’apprentissage du métier d’entrepreneur donc est facilité par le partage de sa propre expérience entrepreneuriale et par l’écoute de celle des autres.  Sans doute est-ce là un dénominateur commun des communautés entrepreneuriales et même, de l’éducation entrepreneuriale en soi !

Une rencontre précieuse

La rencontre des gens de Positive Planet m’a donc permise de comparer et de consolider mon approche pédagogique de coach en démarrage d’entreprise. Également, elle a permis d’établir les tout premiers liens entre Futurpreneur Canada et Positive Planet, nouvellement membre du Youth Business International. Ce réseau international regroupe les organismes phares en démarrage d’entreprise dans tous les pays du monde.

Un merci très spécial à Youssef Balboul de chez Positive Planet, qui a rendu cette rencontre possible et qui a animé les discussions d’une main de maître. De tout cœur, je souhaite que nos organisations respectives collaborent étroitement et qu’elles répandent un vent de positivisme entrepreneurial de part et d’autre de l’Atlantique.